
Mauvaises herbes
Mauvaises herbes
Au mauvais moment, au mauvais endroit....dies caractérise les mauvaises herbes qui sont une épine dans le pied des jardiniers. Il s'agit d'herbes sauvages qui poussent là où nous ne voulons pas qu'elles poussent. Les mauvaises herbes sont appelées ainsi à tort, car elles sont particulièrement importantes pour les insectes, les chenilles et d'autres animaux : l'ortie, par exemple, est une plante nourricière pour les chenilles de plus de trente espèces de papillons indigènes comme le paon du jour ou le chardon. Nous pouvons également préparer de délicieux plats à base d'herbes sauvages et beaucoup d'entre elles sont utilisées depuis des siècles comme herbes médicinales, par exemple l'ortie, le pissenlit, le plantain lancéolé et l'armoise.
Néanmoins, les mauvaises herbes peuvent nous gêner lorsqu'elles se répandent partout. Il ne s'agit en aucun cas de recourir au poison. Il est préférable de mettre la main à la pâte et d'éliminer les herbes manuellement. Cela peut se faire à mains nues ou avec une binette, un désherbeur ou un gratte-joint. Le désherbage est presque une activité méditative qui procure la détente nécessaire au jardin. Il est important de prendre le taureau par les cornes dès les premières pousses, c'est-à-dire d'agir immédiatement et de ne pas attendre la maturité des graines des herbes sauvages. Il vaut également la peine de rester vigilant afin que les mauvaises herbes ne prennent jamais le dessus.
Outre le désherbage, il existe des alternatives qui permettent de tenir en échec les herbes sauvages indésirables : Plantation active de surfaces sujettes aux mauvaises herbes (par exemple, des sétaires résistants sur des surfaces sablonneuses et graveleuses) et couverture du sol avec des plantes couvre-sol (comme le myosotis ou l'aspérule), du paillis d'écorce, des papiers de paillage ou de la paille. Il convient également d'empêcher l'ensemencement des herbes sauvages. Pour cela, il faut désherber avant la floraison. Dans le gazon, l'apparition de mauvaises herbes peut être réduite par un apport modéré d'engrais.
Réjouissons-nous des magnifiques fleurs des plantes sauvages, de leur importance pour les insectes indigènes et laissons-leur suffisamment de place dans nos jardins. Mais si elles doivent céder la place à nos plantes cultivées, éliminons-les manuellement et en continu, le succès est ainsi garanti à long terme !