Ce cresson de Pará produit des feuilles rondes vert foncé et des fleurs jaune vif. Les feuilles et les fleurs peuvent être consommées crues ou cuites. Le goût piquant et analgésique disparaît à la cuisson.
Le piquant du cresson de Pará résiste mieux à la cuisson que celui des véritables cressons, mais en cas de cuisson prolongée, les feuilles deviennent douces et peuvent être consommées comme légumes.
Comme le piquant du cresson de Pará ne ressemble ni au poivre ni au piment, il constitue une alternative intéressante pour les cuisiniers innovants, qui peuvent l'utiliser avec d'autres épices piquantes ou seul, avec des résultats variables.
Une herbe aromatique et médicinale au goût poivré.
Décorative dans le jardin et les récipients, elle est piquante dans les salades, les entrées (carpaccio), les sauces et les plats de viande.
Cette plante est originaire des Antilles et est mentionnée dans le livre 'Les Plantes Potagères' de Vilmorin-Andrieux, paru en 1883.
Utilisation :
Le cresson de Pará, aussi appelée 'Bredy Mafana' ou 'Brède Mafane jaune' est originaire d’Amérique du Sud. Il est cultivé depuis très longtemps dans les contrées méditerranéennes d’Europe. Sa consommation est importante dans les régions tropicales ; c’est l'ingrédient principal du plat national malgache, le 'romazava'. Fleurs et feuilles crues ont un étonnant goût brûlant, piquant, poivré et rafraîchissant. Cette plante, utilisées comme potagère et condimentaire est, en fait, une plante médicinale très réputée dans de nombreuses cultures, et sur toute la planète, pour ses propriétés de soulager des dizaines de pathologies. Il en existe actuellement, d’ailleurs, de nombreuses préparations sous forme de teintures-mères, d’extraits, etc. Ce sont les parties aériennes ou les racines qui sont alors utilisées. Aux États-Unis seulement, ce sont plus de trente brevets qui ont été accordés, depuis 1976, sur ses propriétés médicinales. En médecine traditionnelle, le genre Spilanthes a été utilisé pour traiter les pathologies de la gorge : maux de dents, ulcères de la bouche, gingivites, maux de gorge, les maux de tête, les rhumatismes et les douleurs musculaires, les fièvres, les refroidissements et la toux, les problèmes hépatiques et les problèmes intestinaux : diarrhées, constipation, gastrites, jaunisse, etc, les pathologies virales, bactériennes, fongiques ainsi que la tuberculose et la pneumonie, les problèmes urinaires et les calculs rénaux, les problèmes de parasitisme. Le Spilanthes est également considéré, dans certaines cultures, comme un fortifiant et un aphrodisiaque. Dernièrement, ses propriétés antioxydantes ont été mises en valeur pour lutter contre le cancer et autres influences mutagéniques. Les 5 groupes les plus biologiquement actifs, eu égard à ses propriétés médicinales, sont les terpénoïdes, les flavonoïdes, la coumarine, les alcamides et les polysaccharides.
Semis :
De mars à mai, semis sous abri.
Semer 5 à 6 semaines avant les dernières gelées dans des pots à une température de 18 °C et repiquer plus tard dans des pots individuels. Ne recouvrir les graines que d'une très fine couche de terre. Dès que les plantes ont 3 ou 4 vraies feuilles et après la dernière gelée, elles peuvent être repiquées en pleine terre avec toute la motte de racines, à une distance de plantation de 30 cm dans toutes les directions.
Un semis en pleine terre est possible dans les mêmes conditions d'avril à juin.
Soins :
Arroser régulièrement, surtout par temps chaud. Récolter au besoin les feuilles et les boutons floraux. Une récolte régulière favorise la croissance de nouvelles pousses.
Photos : Association Kokopelli